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Vous écoutez schizo radio schizo radio c'est le podcast où on met plein de trucs pas libres de droits et on balance sur Internet n'importe comment. Et dedans je raconterai aussi mes délire et plein d'autres choses sur la folie. Et pour commencer schizo radio je voulais mettre cette musique qui s'appelle "crazy". Je sais même plus qui l'a fait. Moi j'écoute des musique parce que l'applicatio avec marquée spotify me dit d'écouter des musiques, je connais pas qui les a fait. Je trouve c'est une musique très très bien. Une fois j'avais entendu une fille sur tiktok faire une reprise de cette musique et des mois plus tard je retombe sur cette musique par hasard. en fond, extrait de pingouin. une musicalité enfantine avec des petites voix indiscernables, aigues et rigolotes. y'a vraiment plein de mot que je trouve rigolo. Par exemple le mot poisson. poisson. poisson poisson poisson (dits sur des tonalités différentes). j'aime bien le mot bois aussi. bois bois bois bois (dit sur des tonalité différente.) poisson bois poisson bois poisson bois. Le mot pingouin, pingouin, poisson bois pingouin poisson pingouin. J'ai décidé de dissoudre l'assemblée nationale. C'est une phrase qui fait buger mon cerveau je l'aime trop. j'ai décidé de dissoudre l'assemblée nationale (plusieurs fois avec différents ton). poisson ! j'ai décidé de dissoudre le poisson nationale. J'ai décidé de dissoudre le bois nationale. J'ai décidé de dissoudre le pingouin nationale. Non pas le pingouin , le pingouin c'est gentil. j'aime beaucoup les pingouin vous vous rappellez quand on était petites et petit on regardait des dessins animés avec des pingouins, c'était vachement bien. en fond, un bruit de pluie remplace le son du dessin animé. Quand je rencontre de nouvelles personnes, ça a commencé l'enregistrement ? ha oui. quand je rencontre de nouvelles personnes, quand avec elles, je commence à rire, quand je rencontre de nouvelles personnes, quand avec elles, je commence à rire, discuter, embrasser, me promener, regarder des films, voyager, coucher, pleurer et autres joyeusetés. Je ne dis pas que je suis schizophrène, je leur ment les yeux dans les yeux. Parfois, je leur donne d'autres diagnostics, mais je ne leur dis pas "je suis schizophrène". Je ne dois à personne d'assumer ce diagnostic qui m'a été infligée. Je ne dois à personne de me définir comme les psychiatres m'ont défini. Je crois que je dois aux gens que j'aime d'être honnête sur ma folie tant que cela ne me met pas en danger. Si utiliser le mot schizophrène me met en danger, c'est qu'il convoque des préjugés de violence. Parce que je suis diagnostiquée schizophrène les gens vont penser forcément que je suis violente. Ces préjugés ne sortent pas de nulle part. Ils proviennent directement du discours de la psychiatrie, directement de Comment est expliquer ce diagnostic ? Dans les bouquins de psychiatrie ? Si les gens stigmatisent les schizophrènes, c'est parce qu'ils ont lu le DSM cinq. C'est le livre des diagnostics en psychiatrie. Alors, bien sûr, ces gens n'ont pas lu directement ce livre de psychiatrie. Les gens ont entendus ou lus des psychiatres interviewés dans les journaux qui se basent ainsi sur ce livre. Ces personnes ont vu des films avec des personnages schizophrènes qui sont pensés et conçus avec ce bouquin de psychiatre. Ces personnes ont lu des interviews de familles de schizophrènes qui reprennent les définitions stigmatisantes de ce bouquin de psychiatrie. Je crois que la stigmatisation des schizophrènes prend sa source dans l'idéologie de la psychiatrie, n'en déplaise aux psychiatres qui veulent faire de la déstigmatisation sans vouloir changer leur façon de comprendre les schizophrènes ni changer d'ailleurs leur façon de les traiter. Peut être que si les psychiatres ne donnaient pas par défaut des fortes doses de médicaments aux schizo pour les calmer ou ne les enfermer pas pour les protéger et protéger les autres, alors les gens pourraient observer qu'un schizophrène libre n'est pas dangereux. Alors je mens et je dis oui je suis bizarre que des diagnostics j'en ai plein mais qu'ils n'ont pas trop de pertinence pour me définir. J'explique mes bizarreries et elles sont mieux expliquées par moi même que par les élucubrations des psychiatres. Dans mon expérience, les gens n'ont pas si peur quand je leur dis que j'ai des hallucinations. Pas si peur quand je dis que je prends pas de médicaments, pas si peur quand je dis que j'ai des cauchemars ou la violence est partout. Pas si peur quand j'explique que je parle toute seule. Les gens qui ne savent pas que je suis schizophrène sont moins violents avec moi. J'aimerais effacer ce diagnostic de mes données médicales, mais je n'ai pas le droit de faire ça. j'ai assez subi la psychiatrie qui s'est basée sur ce diagnostic pour exercer ces violences contre moi, pour vouloir éviter que ces violences apparaissent quand je peux les éviter. alors je mens Bien sûr, c'est parfois assez amer comme démarche parce que je sais que beaucoup de ces gens ne m'aimeraient plus si elle savait que j'étais diagnostiquée schizophrène. Des fois, je me fous de leur gueule, je leur dis, je suis schizo et je les observe devenir des merdes. au moins, c'est pratique quand je veux mettre fin à une relation, j'ai juste à dire ces mots magiques "je suis schizophrène" et souvent ça ne suffit pas trop de mentir, ma bizarrerie disparaît pas non plus quand je change les mots. Beaucoup de gens ne peuvent pas supporter de trainer avec une folle, de trainer avec une handi psy, et c'est toujours rigolo de voir comment la bizarrerie peut être perçue différemment. Tout simplement en évitant de prononcer un mot : schizophrène, schizophrène, schizophrène, schizophrène, schizophrène. musique de stupéflip : le fond sonore de pluie reprend. Extrait du dessin animé shreck : Shreck : Il a bien plus à dire sur les ogres que ce qu'on en dit déjà. Exemple : les ogres sont comme les oignons l'âne : ils shlinguent ? shreck: Oui. Naan ! l'âne: ils pique les yeux. Non, ils se font sauter, on les couche sur une patte brisée et on enfourne la pissaladière. shreck : Non, ils ont des couches. Oignons avoir couche comme ogre avoir couche. Tout les deux ont des couches et toi t'en tien une ! l'âne : hoo, les deux ont des couches et toi tu en tiens une ! hooo L'ennui, c'est qu'il n'y a personne qui aime les oignons les gâteaux ! Tout le monde en raffole, les gâteaux. Il y a plein de gâteaux qui - shreck : on s'en fiche, que tout le monde raffole des gâteaux. Nous, les ogres, on est pas du gâteau. Tu sais ce que tout le monde aime : le clafoutis. T'as déjà rencontré quelqu'un qui tu dis : fait péter les clafoutis et qui dit J'aime pas Clafoutis. Le clafoutis, c'est exquis. Non !!! Espèce de bourricot de crétin d'âne baté. Les ogres comme les oignons. Fin, bye bye, à la revoyure. l'âne : N'empêche que le clafoutis, c'est quand même le truc le plus clafoutant de cette fichue planète. shreck : tu sais je crois que je préfères quand tu meu-meune. son de pluie qui revient Si vous avez besoin de la croyance de ce mythe dont je vais parler pour survivre, peut être qu'il ne faut pas trop écouter ce que je veux raconter. En fait, il y a un mythe qui dit que la personne handicapée ou folle, souvent, c'est folle, elle va être attaquée par la société. Donc ça, ce n'est pas un mythe, c'est la réalité. Mais le mythe, c'est qu'en réponse, elle va utiliser la folie, ses capacités spéciales, ses dons. Ses superpouvoir, lié à la folie, pour se venger de la société et au passage sauver l'humanité. Et ça, c'est dans plein de films américains et je crois que c'est aussi peut être des mythes plus anciens. Après, je crois malheureusement que ce mythe est faux. Je ne crois pas que je crois que nous, les fous, les folles, les neuroA, on pense qu'on a des super pouvoirs. Je sais que vous pensez que vous avez des super pouvoirs. Moi aussi je pense avoir des supers pouvoirs. Des fois. Mais en vrai, je crois pas qu'on ait des supers pouvoirs. Mais ça fait du bien de croire qu'on a des supers pouvoirs et peut être qu'un jour ils nous sauveront. Moi, vous savez, si vous maîtrisez le truc, il faut maîtriser le truc. Mais je crois que des fois, c'est pas très grave de vivre un peu dans ses rêves. C'est pas très grave d'avoir plein de croyances, c'est pas très grave de vivre dans sa tête. Il va rien se passer de grave si vous vivez dans votre tête, si vous maîtrisez le truc. Vous allez rater plein de choses. Mais c'est pas grave, vous allez en découvrir d'autres, vous aurez pas de famille si vous vivez dans votre tête et pas d'amis si vous vivez dans votre tête et peut être que vous serez seul dans votre tête. Il va rien se passer de grave si vous êtes seul dans votre tête. Le monde, il va pas s'effondrer parce que vous participer pas au truc. Après, je crois quand même, sur ce genre de réflexion, faut garder le contrôle. Je sais pas, moi je me connais je sais où je vais. Tout va bien se passer pour moi et je crois faut pas prendre, enfin faut pas m'écouter. Je n'ai pas envie que les gens fassent n'importe quoi après m'avoir écouté, en mode y'a pas de sens au reel. Fin oui, vous écoutez ici une schizo parler, à priori on va pas vers une étude hyper rationnelle des choses, enfin peut être que des fois si. Mais il y a des choses rationnelles qui apportent le bonheur et il y a des délires aussi qui apportent le bonheur et trouver un travail, trouvez les amour ou des croyances ou trouver des délires apporte le bonheur des fois. Je sais pas trop pourquoi je raconte tout ça, tous ces trucs bizarres, je vous ai dit au début, que les croyances, ça servait à affronter le réel. Je vous ai juste raconté mes croyances. Elles sont juste peut être un peu plus chelou que les votres. Je crois qu'on peut vivre des fois un peu dans sa tête, mais détendez vous, tout va bien, participer à la société, surtout si vous voulez gagner de l'argent. la musique Birds in one tree commence. fin de la musique c'était schizo radio et on se retrouve la prochaine fois. Évidemment, vous pouvez télécharger autant que vous voulez, et après le renvoyer avec les emails ou un message à vos copains. à plus.